Droit à la déconnexion où en est-on ?

En 2014, l’UGICT-CGT lançait une campagne pour le droit à la déconnexion et pour une réduction du temps et de la charge de travail.

Première organisation syndicale française à tirer la sonnette d’alarme sur l’explosion du travail numérique en dehors du temps et du lieu de travail des salarié-es, l’Ugict faisait une série de propositions concrètes pour protéger la santé et réduire le temps et la charge de travail. La campagne a été menée sur de nombreux lieux de travail, avec notamment des milliers de consultations auprès des ingénieur-es, cadres et technicien-nes, et l’introduction du droit à la déconnexion dans certains accords d’entreprise. En septembre 2015, l’UGICT réussi à faire reprendre le droit à la déconnexion dans le Rapport Meetling sur le numérique et le travail, bloquant la tentative du patronat d’instrumentaliser le numérique pour casser les droits des salarié-es. L’enjeu était également d’empêcher, comme le proposait notamment une organisation syndicale, que l’on ne passe d’un droit à un « devoir » de déconnexion, qui aurait eu pour effet de transférer la responsabilité de l’employeur en matière de santé et de sécurité sur les salariés.
En novembre 2015, l’UGICT-CGT précise ses propositions et adresse à la ministre du travail des propositions rédigées pour « réduire le temps de travail à l’heure du numérique ».

Sous pression de la mobilisation, le gouvernement a introduit le droit à la déconnexion à l’article 55 du projet de loi  Travail.

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